Lacrim

J’voulais des carats, de l’or, des poissons, de quoi remplir tous mes sacs et se casser

Sans penser aux conséquences, des kilos d’péchés dans le casier

Plus de mille traîtres en moins de dix ans, j’y crois pas

Mais j’ai la confiance du papa, y a des cicatrices qui n’s’effacent pas

Un tas d’péchés mais sachez qu’j’imagine. Qu’le filtre d’la pureté est plus que fragile

Se repentir n’est pas chemin facile. Le jour de la paix, ton ami t’assassine

Quelqu’un de fier, j’suis pas un rappeur

Tu veux savoir qui j’suis, tu demandes à mon père

Notre vécu et le tiens, aucune comparaison

J’parle au singulier, mais tout l’monde perd la raison

Quand j’rap j’méloigne du paradis, petit frére n’applaudis pas

La vie est courte, monsieur

Donc faut des armes, du courage, du vice, de l’honneur

Petit frère, sois fier, regarde moi, là ouais

J’ai la maladie d’amour, une grosse liasse c’est mon médicament

J’ai mangé la pierre maintenant je veux des diamants

Tes soit disant potes, beleck qu’ils ne te devancent pas

Laisse moi la gamelle j’veux pas graille autour de la chandelle

Plaisir éphémère, que l’on retrouve dans un joint d’herbe

On a la bougeotte, on laisse rien aux catins

C’est un peu d’la faute aux matons, ils nous font bouger tous les matins